La puissance de l’ÊTRE avant le FAIRE et AVOIR

Quand un enfant de six ans exprime sa détresse en disant « J’ai une tornade dans ma tête », cela peut surprendre; il est impossible de demeurer sans mots !  Et quand un adulte s’exclame en déclarant « Je cours tout le temps, je suis essouflé ! », on se dit il n’est pas seul.  C’est à cet instant que la puissance de l’ÊTRE peut apporter un changement. 

Il n’y a pas que les jeunes enfants qui sont à bout de souffle.  Les enfants de tout âge peuvent crier leurs émotions et cela peut provenir de plusieurs des situations.  Ce fléau de gestion émotionnelle est bien présent. Les adolescents et les adultes le ressentent eux aussi.  L’évolution de la technologie semble aussi avoir contribué à cette explosion de mal-ÊTRE et a fait oublier l’essentiel de la source des émotions.   

Et bien oui, parlons de ce fameux cellulaire !  Combien de fois y est-on accroché par jour ?  On se promène et on regarde les gens, la tête toujours penchée sur ce cellulaire, même dans un resto en-tête-à tête.  Un parent me disait l’autre jour que son adolescent a toujours ça entre ses deux doigts.   Comment en sommes-nous rendus là ?  Pourtant, la nature nous appelle. La puissance de la dimension de l’ÊTRE, elle se retrouve là à l’intérieur de soi. Elle est hors des réseaux sociaux !

Quelle différence ?  « Avoir, Faire, Être » VS « Être, Faire, Avoir »

Cochez la bonne réponse:

A = AVOIR de l’argent pour FAIRE ce que j’aime et ÊTRE heureux !

B = ÊTRE bien, serein, reconnaissant et FAIRE ce que j’aime, pour AVOIR tout ce que je veux !

« Ici, l’ordre a son importance ici et qu’Être, faire, avoir n’est pas similaire à Avoir, faire, être. Nous désirons tous avoir. Cependant, il faut être plus pour avoir plus ou être meilleur pour avoir mieux. L’inverse ne marche pas, en effet ce n’est pas parce que nous avons plus que nous sommes plus. Pour avoir, il faut faire, et pour faire, il faut Être. »

On fait une pause !

Le matin, j’avais l’habitude et le réflexe le matin de toucher à mon cellulaire et de l’ouvrir. Quelle erreur !  Je regarde mon chien, lui il sait ! Il se connecte à son Être, à son environnement, il se rend sur la terrasse pour fixer la nature, regarder les oiseaux et écouter le vent. Il veut toujours se connecter à la Terre dans la pelouse.  Il avance un pas à la fois, il s’étire, il prend le temps de se déposer, il sourit. Il m’inspire à chaque matin car en fait, c’est de cela qu’il s’agit. 

On doit s’accorder quelques périodes de 15 minutes dans la journée pour réapprendre à r e s p i r e r, à se déposer pour s’écouter calmement, se ressourcer et, en fermant les yeux, se recentrer. Calmer les pensées qui se bousculent dans la tête, ralentir le flux d’énergie nécessaire à notre dimension de l’ÊTRE. L’expérience de la respiration profonde en  pleine conscience a une incidence immédiate sur tout ce que les jeunes enfants et les adultes vivent. Prendre une pause de qualité pour soi ou avec son enfant ou son animal de compagnie peut fournir de nombreux bienfaits et faire émerger la confiance, l’amour, la sérénité.

Se reconnecter avec la Puissance de son Être en pleine conscience fait toute une différence. Ce qui signifie devenir meilleur, reprendre son pouvoir, se choisir et grandir en soi. Personne d’autre ne peut le faire ou l’avoir. C’est à chacun de nous d’accueillir la journée en gratitude et de prendre soin de son état d’Être. 

Bel automne à vous, la nature nous appelle !