Allons jouer dehors !

La neige a neigé ce matin ! Quelle sérénité de choisir ce moment pour regarder les magnifiques flocons qui se glissent doucement dans notre paysage.  On en voit même en forme d’étoiles.  Le vent se lève, les arbres sont enrobés de plus en plus de cette belle neige tant attendue par les enfants pour aller jouer dehors.

Nous aussi, profitons-en pour aller marcher en montagne dans un sentier tout près.  Combien de pauses consacrons-nous à aller jouer dehors comme les enfants ?  Retrouvons cette paix et ce repos.   Bien oui, apprenons à prendre le temps pour respirer le froid hivernal, à sortir de la solitude et de la sédentarité.   Y aller seul.e ou avec un.e ami.e, c’est nous accorder un moment d’échanges qui peut quelquefois faire toute la différence.   Trop occupé.e, trop de réseaux sociaux, vous sortez peu pour marcher, alors essayez, faites une pause, vous pourrez ressentir le bien-être et l’adopter.

En fait le corps nous parle.  Prendre un rendez-vous avec soi-même pour marcher trois jours de suite environ 30 minutes et le corps vous parlera pour vous demander d’y retourner encore.  L’oxygénation de nos cellules, elles respirent, elles en ont besoin pour retrouver de l’énergie et une meilleure acuité mentale.  Nous savons comme ça fait du bien, on le ressent tellement.  La marche peut renforcer les articulations et le système cardiovasculaire.  Le mouvement permet l’accélération de la circulation des liquides internes (comme le sang, la lymphe) et l’augmentation de la vitalité en commençant par la marche par 20, 30, 45 minutes et surtout à votre rythme. 

Il y a quelques années, une initiative avait été lancée par la création d’un groupe de marche rythmée causerie santé.  Ce fut une expérience enrichissante. À chaque dimanche matin, il y avait une thématique santé.  Un professionnel de la santé se joignait à nous pour la marche et il animait, au retour, une capsule santé.  Au tout début, nous n’étions que deux personnes et en peu de temps nous pouvions être jusqu’à 18 personnes qui se réunissaient. Nous marchions environ cinq kilomètres, chacun à son rythme.  Nous faisions des boucles pour retrouver ceux et celles qui étaient derrière nous afin d’encourager la solidarité du groupe de marche.  Quelle joie de faire émerger cette motivation à bouger et à retrouver la joie de se surpasser. 

Jeûne des écrans électroniques

Maintenant avec les réseaux sociaux et les autres activités sur les écrans, que ce soit la tablette, l’ordinateur, le cellulaire ou le téléviseur, il arrive trop souvent que l’on passe moins de temps à aller jouer dehors.  Ne pourrions-nous pas dire ? C’est assez, on ferme boutique ! Les écrans sont omniprésents dans notre quotidien et ça draine tellement d’énergie.

Ne pourrait-on pas faire pause par un jeûne des écrans, un sevrage électronique ?  C’est à chacun de nous de rendre ça possible, car on sait que l’on peut en être dépendant.  Combien de fois par jour touche-t-on à notre cellulaire ?  Combien d’heures par jour consacrons-nous devrons notre écran d’ordinateur ?  Ceci demeure une réflexion.  Trop d’écran signifie souvent moins d’activité physique et peut conduire à un sommeil perturbé et à l’obésité.

Faire l’expérience d’un sevrage des écrans de quelques heures par jour peut être très bénéfique.  Se placer un horaire de quelques moments dans la journée, pour ensuite s’accorder du temps pour soi et fermer les écrans électroniques au moins deux heures avant d’aller dormir.   Pendant ces pauses-écrans, profitons-en pour aller marcher, bouger, cuisiner, lire, rencontrer des amis, faire du bénévolat ou se reposer.  Le temps que l’on passe devant les écrans réduit le temps de qualité à vivre des bons moments qui touchent l’humain et la vraie nature de notre essence.

Il est démontré par la pédopsychiatre Victoria Dunckley que les effets néfastes associés à l’usage excessif des écrans comme les sautes d’humeur, l’hyperactivité, baisse des résultats scolaires peuvent rapidement être renversés dès lors qu’on tente les quelques semaines de sevrage électronique.

Et lorsque l’on va jouer dehors, et bien le cellulaire reste chez nous et il veille, il est fidèle au poste, et…il prend les messages.

Référence :

Enfants difficiles, la faute aux écrans.  Les bienfaits du sevrage électronique. Victoria Dunckley, médecin et psychiatre.  Édition Écosociété 2020.  Traduction du livre ‘’Reset your Child’s brain’’.